Kouassi Charles Aimé, doctorant en géographie de gestion de l’environnement, en lice aux législatives du 06 mars prochain, a confié sa candidature aux chefs des différentes communautés de la circonscription électorale de Dimbokro commune et sous-préfecture. Au cours d’une rencontre tenue le 19 février, Kouassi Charles Aimé accompagné de son suppléant, Alla Kouadio, a informé ceux-ci de sa volonté de briguer un mandat pour la législature 2021-2025. « Je suis venu me présenter à vous, solliciter votre bénédiction et vous demander de porter ce message de paix et de réconciliation auprès de vos communautés pour un climat électoral apaisé » a-t-il souhaité.
Candidat indépendant, ce fils du village de Colibo, a pour logo, l’UPLP (Unité des Peuples pour la Liberté et la Prospérité) dont les couleurs dominantes sont le vert et le jaune sur fond blanc. Il a affirmé avoir fait le constat que la réconciliation a du mal à s’implanter dans le cœur des filles et fils de Côte d’Ivoire. Or, soutient-il, c’est dans l’unité que les habitants d’une nation peuvent espérer atteindre la prospérité. Ce à quoi il veut œuvrer si les populations lui accordent leurs voix. Conscient de l’environnement politique à Dimbokro (242 km, centre-est de la Côte d’Ivoire) aux mains des partis politiques, et surtout bastion du Pdci-Rda (opposition), il veut de jouer sa carte.
«Je suis venu à la politique non pas par suivisme mais par conviction ». Pour lui, au lieu d’être des acteurs essentiels dans le processus de développement, les populations servent plutôt de «bétail électoral» avant d’être jetées aux oubliettes une fois le scrutin terminé. «Ce n’est pas cela faire la politique (…) les personnes qui agissent ainsi sont des profiteurs qui oeuvrent pour leur propre intérêt » a-t-il fustigé. A la question de savoir ce qu’il veut apporter de nouveau s’il est élu au soir du 06 mars prochain, Kouassi Charles répond que le député, en tant qu’homme politique, est par ailleurs un acteur de développement. Son devoir, a-t-il poursuivi, est de rendre compte périodiquement des sessions législatives aux populations dont il détient le pouvoir.
Sans oublier de tisser des partenariats économiques pour améliorer leurs conditions de vie. « Il ne s’agit pas de se réfugier derrière son statut de député, qui, dira-t-il, se limite pour la majeure partie, à participer aux sessions parlementaires pour voter les lois et se comporter en véritable commis de bureau, mais d’être sur le terrain, constamment à l’écoute des populations afin qu’elles ne s’enlisent pas dans la pauvreté et l’ignorance et qu’elles deviennent à la longue vulnérables. Au total dix candidats dont le député sortant, Yao Kouadio Séraphin (sous la bannière du Rhdp (Rassemblement des Houphouétistes pour la démocratie et la paix, parti au pouvoir), en lieu et place de l’Udpci, sous l’étiquette de laquelle il avait été élu en 2016), briguent le poste de député pour la circonscription électorale de Dimbokro commune et sous-préfecture.
E. ZOUHOMAN